30 mars 2006
la prison
Encore une fois cette fenêtre se referme
Encore, je vais ressasser de vives impressions
Et puis, dans mon cœur, le reflet d’une lame qui germe
Tu as labouré mon corps de tes confessions
J’ai goûté au poison, Socrate l’avait tenté
Le fond des yeux prétend ne pas voir ces démons
On s’est vu, l’écharpe dorée de ton cou fluet
Tes mains de velours remuent et sentent le frisson
Ces cris, ces pleurs, ce doux malheur, ne m’entendent pas
Vierge est la page où je peux dessiner et mourir
Vierge est la rue où ne résonnent pas tes pas
Mon ange, mon cœur, je pense à toi et je soupire
Adrien
Publicité
Publicité
Commentaires